Mis à jour le 03/03/2022

Le mouvement de desserrement des agglomérations de Blois et d’Orléans et la réduction de la taille des ménages ont impacté fortement la structure du parc de logements du département. Cette dernière s'est considérablement modifiée depuis 1999 : croissance soutenue du nombre des résidences principales sur une partie du territoire départemental, parc des résidences secondaires qui se contracte légèrement et davantage de logements vacants.

  1. Un parc de logements en augmentation
  2. Un rythme d’accroissement soutenu du nombre de résidences principales sur une partie du territoire départemental
  3. Le nombre de résidences secondaires se stabilise
  4. Davantage de logements vacants

 

Un parc de logements en augmentation

 

Répartition du parc de logements selon le type en Loir-et-Cher

 Résidences principalesRésidences secondaires et logements occasionnelsLogements vacantsEnsemble
1999 130 601 15 567 10 782 156 950
2008 142 245 15 113 14 612 171 970
2013 147 354 14 488 17 623 179 465
2019 150 114 14 639 20 324 185 077

D'après source : INSEE, RP

Evolution du nombre de logements par type de résidence entre 2013 et 2019 (en %)

D'après source : INSEE, RP 2013 et 2019

 

Un rythme d’accroissement soutenu du nombre de résidences principales sur une partie du territoire départemental

 

Le nombre de résidences secondaires se stabilise

  • Le nombre des résidences secondaires et des logements occasionnels est quasi stable (+ 1 % et + 150 unités) alors qu'il enregistre une forte hausse au niveau national (+ 9,2 %).

 

Davantage de logements vacants

  • L’évolution la plus significative concerne les logements vacants  en  hausse  de  15,3  %  ;  elle  est  cependant  plus contenue que celle observée en région (+ 17,3 %).

 

Définitions
Une résidence secondaire est un logement utilisé pour les week-ends, les loisirs ou les vacances. Les logements meublés loués (ou à louer) pour des séjours touristiques sont également classés en résidences secondaires. La distinction entre logements occasionnels et résidences secondaires est parfois difficile à établir, c'est pourquoi, les deux catégories sont souvent regroupées.
Un logement occasionnel est un logement ou une pièce indépendante utilisée occasionnellement pour des raisons professionnelles (par exemple, un pied-à-terre professionnel d'une personne qui ne rentre qu'en fin de semaine auprès de sa famille).
Les logements vacants comprennent les logements ordinaires sans occupant disponibles à la vente ou à la location, les logements neufs ou achevés mais non encore occupés à la date du recensement ainsi que les logements, autres que les résidences secondaires, que les titulaires n'occupent pas à la date du recensement : en attente de règlement de succession, de liquidation judiciaire, etc. , conservés par un employeur pour un usage futur au profit d'un de ses employés, conservés par le propriétaire pour un usage futur au profit de parents ou d'amis, gardés vacants et sans affectation précise par le propriétaire.
D’après source INSEE (RP)

 

 

Mis à jour le 14/02/22

Paradoxalement, le Loir-et-Cher affiche à la fois une très faible part de logements sociaux parmi les résidences principales et un des taux de vacance de ce parc les plus élevés des départements français.

  1. Le parc départemental est stable
  2. Les caractéristiques du parc social
  3. Une sous-représentation du parc locatif social
  4. Un taux de vacance 2 fois plus élevé qu'au niveau national
  5. Un montant moyen de loyer dans le parc social des organismes HLM inférieur à ceux de la région et de la France

 

Nombre de logements sociaux des organismes HLM en Loir-et-Cher (hors logements non conventionnés appartenant à une société d'économie mixte – SEM)

 

 Nombre de logementsNombre de logements proposés à la locationNombre de logements vacantsTaux de vacance (en %) Taux de vacance de plus de 3 mois (en %)
2016 21 043 20 702 1 564 7,6 % 5,2 %
2017 21 137 20 554 1 545 7,5 % 5 %
2018  21 292 20 626 1 658 8,04 % 5,4 %
2019 21 467 20 774 1 678 8,08 % 5,6 %
2020 21 506 20 619 1 511 7,33 % 5,2 %
2021 21 496 20 331 1 217 6 % 4 %

  D’après source : RPLS au 01/01 - Champ du parc locatif social - hors logements non conventionnés appartenant à une société d'économie mixte - SEM.

 

Le parc départemental est stable

 

  • 21 496 logements sociaux des organismes HLM au 1er janvier 2021 (hors logements non conventionnés appartenant à une société d'économie mixte – SEM).
  • Si l’on retire les logements vides pour cause de travaux, de démolition ou de vente, les logements d’insertion ou d’urgence gérés par les associations et les logements occupés sans contrepartie financière comme les loges de gardiens, le nombre de logements proposés à la location atteint 20 331 unités.
  • 3 sur 10 sont localisés dans les périmètres des quartiers prioritaires de la politique de la ville.
  • Durant l’année 2020, 87 logements ont été mis en service, soit environ 0,4 % de l'ensemble du parc. Les 3/4 concernent des nouvelles constructions.
  • 136 logements sont sortis du parc.
  • Le parc locatif départemental des bailleurs sociaux est quasi stable ( -0,05 %). Cette évolution est inférieure à celles observées  en région (+ 0,8 %) et  en France métropolitaine (+ 1,1 %).

 

Les caractéristiques du parc social

  • 42 % des logements du parc actuel ont été construits avant 1975.
  • 69,2 % sont collectifs (y compris les logements étudiants) contre 74,6 % en Centre-Val de Loire et 84,5 %  en France métropolitaine.

 

 

 

Une sous-représentation du parc locatif social

  • Le Loir-et-Cher est le département de la région où le parc social est le moins étoffé. L'offre des organismes HLM représente 14,4 % des résidences principales contre 17,4 % en moyenne dans le Centre-Val de Loire et 17,7 % en France métropolitaine.

 

Un taux de vacance 2 fois plus élevé qu'au niveau national

  • Au 1er janvier 2021, 1 217 logements étaient vacants.
  • Le taux de vacance se contracte de 1,3 point mais demeure particulièrement élevé (6 %), au regard des échelons régional (3,9 %) et national (2,9 %). Le département affiche un des taux de vacance les plus forts des départements français.
  • Le sud-est du Loir-et-Cher apparaît particulièrement touché par le phénomène. La Sologne des Rivières y affiche par exemple un taux de vacance qui dépasse les 15 % (105 logements vacants sur 696 proposés à la location).
  • La vacance de plus de trois mois, dite « vacance structurelle » est de 4 %, contre 1,6 % en France métropolitaine..

 

Un montant moyen de loyer dans le parc social des organismes HLM inférieur à ceux de la région et de la France

Les loyers mensuels moyens par territoire au 1er janvier 2021

 Loyer moyen en euros par m² de surface habitable
Loir-et-Cher 4,96
Centre-Val de Loire 5,38
France métropolitaine 5,99

 D’après source : SOeS, RPLS au  01/01/2021 - Champ du parc locatif social - hors logements non conventionnés appartenant à une société d'économie mixte - SEM.
La notion de surface habitable remplace celle de surface corrigée utilisée jusqu’ici. Surface habitable : surface de plancher construite, après déduction des surfaces occupées par les murs, cloisons, marches et cages d'escaliers, gaines, embrasures de portes et de fenêtres.

RPLS au 1er janvier  (première année sur le champ complet du RPLS)
Le répertoire du parc locatif des bailleurs sociaux a été mis en place en 2011, succédant ainsi à l’enquête sur le parc locatif social (EPLS). Plus de 200 organismes, représentant 1,4 % de l’ensemble du parc, répondent pour la première fois au RPLS. En effet, les organismes propriétaires de 1 000 logements ou moins au 1er janvier 2010 n’étaient pas tenu de répondre l’année dernière. Le champ géographique du répertoire au 1er janvier 2012 est la France entière (Mayotte n’est pas enquêtée dans le cadre de RPLS). Les bailleurs sociaux interrogés pour le RPLS sont définis par l’article L.411-10 du code de la construction et de l’habitation (CCH). Ces bailleurs doivent déclarer l’ensemble des logements ordinaires dont ils ont la pleine propriété ou sur lesquels ils ont un bail emphytéotique, à construction ou à réhabilitation, ou dont ils ont l’usufruit au 1er janvier de l’année de collecte ou au 1er janvier de l’année précédente. Sont exclus les logements foyers, les foyers de travailleurs et les résidences sociales. Les logements mis en service au 1er janvier de l’année de collecte sont pris en compte dans les résultats.

 

Mis à jour le 03/03/23

A la suite de la crise nationale de la construction, qui n’a pas épargné le Loir-et-Cher jusqu'en 2017, les volumes mis en chantier sur le territoire au cours des 4 dernières années augmentent fortement, notamment depuis 2020.

  • 4073 logements mis en chantier sur la période 2019-2022 en Loir-et-Cher.
  • En moyenne, 1018 logements neufs ont été construits chaque année au cours des 4 dernières années contre 783 sur la période 2015-2018,
  • Cela représente pour l’ensemble du département, 2,2 nouveaux logements construits pour 100 logements existants dans le parc initial en 2019. En comparaison, ce taux est nettement plus élevé en région (2,9)
  • En 2022, 1 360 logements ont été mis en chantier sur le département, 84 % concernaient de l'habitat individuel.

 Nombre de logements mis en chantier en Loir-et-Cher depuis 1999

D’après sources : SITADEL2

L'emploi total

Communautés de communes

Communes


L'emploi salarié du secteur privé

Communautés de communes


Le chômage

Communautés de communes

Les changements de modalités du PTZ + entraînent une chute du nombre de prêts accordés en Loir-et-Cher en 2012. C'est le plus bas niveau enregistré depuis 1999. Cette forte baisse s’explique notamment par le retour des conditions de ressources et le recentrage quasi exclusif sur l’immobilier neuf à l’exception des logements HLM anciens.

 

Le prêt à taux zéro

Nombre de prêts à 0 % accordés en Loir-et-Cher selon le type d’opération

D’après source : ANIL - SGFGAS

 

  • 440 offres de prêts PTZ+ ont été émises en Loir-et-Cher en 2012 contre 1 948 en 2011, soit une baisse de 77 % sur un an. Au niveau national, le recul est similaire (78 %).
  • Cette évolution doit être analysée au regard du recentrage du dispositif réalisé au début de l'année 2012 : les conditions d’octroi du PTZ+ se sont durcies (plafonds de ressources, suppression de la possibilité de financer un logement existant hors logement social…).
  • Le montant moyen des opérations est de 150 300 euros, celui du PTZ+ s’établit à 19 770 euros. Ce dernier a augmenté de 10,5 % par rapport à 2011. Corrélativement, la durée du prêt s’est allongée passant de 20,3 ans à 25,9 années.

Le prêt à taux zéro
Depuis 1995, l'Etat aide les primo-accédants à la propriété en leur permettant de bénéficier d'un prêt sans intérêts, couvrant une partie du coût d'achat du logement. Ce dispositif a connu plusieurs formules. De 1995 à 2005, le prêt à 0% était réservé en priorité aux logements neufs achetés par des ménages modestes (condition de ressources).
En 2005, le dispositif est devenu "nouveau prêt à  taux zéro" (NPTZ). Il a été étendu aux logements anciens. L'aide de l'Etat est versée désormais sous forme d'un crédit d'impôt aux établissements de crédit.  En janvier 2009, la quotité du NPTZ a été doublée pour les opérations dans le neuf, dans le cadre du plan de relance.
Depuis le 1er janvier 2011, le dispositif s'appelle "PTZ+". Il est accessible à tous les primo-accédants, sans condition de ressources. Les montants de prêt ont été revus pour mieux correspondre aux prix des logements. Le montant du prêt est également fonction de la performance énergétique du logement.
Dans sa version 2012 le PTZ+ est un prêt destiné à aider les emprunteurs à acquérir leur première résidence principale dans le  neuf (une exception est prévue pour le rachat de logement HLM).

 

L’éco-prêt à taux zéro

  • 547 résidences principales ont bénéficié de travaux financés par recours à l'ECO-prêt à taux zéro en 2010, soit près d’une cinquantaine de dossiers de plus que l’année précédente (495).
  • Cette hausse du volume des dossiers (+ 10,5 %) n'est pas propre au Loir-et-Cher (2010 est la première année complète). Elle est observée également au niveau national (+ 10,7 %) et dans une moindre mesure en région Centre (+ 4,1 %).
  • Avec 4,7 éco-prêts pour 1 000 résidences principales d’avant 1990 (données RP 2008), le Loir-et-Cher affiche de meilleurs résultats qu’aux niveaux régional (3,8) et national (3,6).
  • Comme aux niveaux régional ou national, les actions les plus fréquemment mises en œuvre sont l’isolation des parois vitrées (31,9 %), l’isolation thermique des toitures (23,6 %) et le système de chauffage ou d’eau chaude sanitaire (17,3 %).

L’éco-prêt à taux zéro
Promulgué par la loi de finances pour 2009, l'éco-prêt à taux zéro vient s'ajouter à la gamme des outils financiers incitatifs déjà existants. Il est disponible dans le réseau bancaire depuis avril 2009.
Il permet de financer les travaux d'économies d'énergie et les travaux induits dans les logements achevés avant 1990 et destinés à être occupés à titre de résidence principale. Il consiste en l'octroi d'un prêt à taux zéro d'un montant pouvant atteindre 20 Keuros ou 30 Keuros et permet de financer des ensembles cohérents de travaux d'amélioration énergétique :
- soit la combinaison de 2 ou 3 catégories de travaux constituant un bouquet ;
-  soit un ensemble de travaux permettant d'atteindre d'une performance énergétique globale minimale.

Les cookies assurent le bon fonctionnement de nos services. En utilisant ces derniers, vous acceptez l'utilisation des cookies.