Le Loir-et-Cher sur la voie du développement durable

L’Observatoire de l’Economie et des Territoires propose un premier regard panoramique de la situation du Loir-et-Cher observé à travers le prisme du développement durable. Il s’appuie pour cela sur les indicateurs le plus souvent utilisés au niveau national, ce qui permet une comparaison avec les autres départements français. Ces résultats sont présentés pour les défis autour desquels s’articule la Stratégie Nationale de Développement Durable 2010-2013. Il s’agit d’un état initial, cette analyse ayant vocation à être actualisée et enrichie notamment pour tenir compte des évolutions portées par la stratégie nationale de transition écologique vers un développement durable (SNTEDD) 2015-2020.


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  • Globalement, le Loir-et-Cher semble bien placé ou sur la bonne voie pour une grande partie des indicateurs retenus.
  • Espérance de vie et revenus sont dans la moyenne nationale. La situation de pauvreté reste limitée.Les risques, naturels ou technologiques, apparaissent bien identifiés et évalués. Les phénomènes exceptionnels (tempêtes, grandes inondations) ont peu touché le département au cours des dernières décennies.
  • Malgré de lourdes pertes d’emploi en 2012 et 2013, l’économie départementale présente un bilan positif sur les 10 dernières années, contrairement à l’ensemble de la région. Le nombre de demandeurs d’emploi est en augmentation, mais le taux de chômage reste contenu.
  • Sur le plan strictement environnemental, les nombreux outils mis en place, dont Natura 2000, apportent des connaissances et des moyens de préservation efficaces de la biodiversité et des paysages. Toutefois, l’inventaire du patrimoine naturel doit être poursuivi. L’artificialisation des sols est moins forte qu’en France Métropolitaine ; il s’agit de préserver cette avance par une maîtrise optimale de l’urbanisation.
  • Le Loir-et-Cher se place dans la moyenne pour le volume de déchets ménagers produits, mais une part de plus en plus importante de ceux-ci est orientée vers le recyclage ; les objectifs fixés en ce domaine au niveau national pour 2015 sont a priori tenables.
  • Ce bilan fait toutefois ressortir des points à améliorer. Dans le domaine énergétique en premier lieu : recours plus fréquent qu’ailleurs à la voiture individuelle, parc automobile polluant, logements énergivores, faible production d’énergies renouvelables.
  • La démographie médicale fait peser un risque important sur l’offre de soins.
  • L’eau constitue également un élément à surveiller de près, tant dans la gestion des prélèvements que dans celle de la qualité.
  • L’inclusion sociale des jeunes apparaît comme une préoccupation majeure : parmi les 18-25 ans sortis du système scolaire, 1 sur 4 n’est ni en emploi, ni en formation. De surcroît, la part des jeunes titulaires d’un diplôme de l’enseignement supérieur est plus faible qu’ailleurs.
  • Collectivement ou individuellement, les Loir-et-chériens s’engagent en faveur d’un développement plus durable. Agendas 21, Plan Climat Energie, politique de déplacements doux, objectif zéro pesticides, Plate-forme Alternative d’Initiatives en Santé, circuits courts, démarches participatives… autant d’initiatives qui en témoignent.

Projet porté par l’Observatoire de l’Economie et des Territoires du Loir-et-Cher, avec le soutien financier du Conseil départemental de Loir-et-Cher, d’Agglopolys, du Grand Chambord, de la Caisse d’Epargne Loire-Centre, d’Électricité Réseau Distribution France, des fonds FEADER par les programmes LEADER des GAL des Châteaux, de Grande Sologne et Ressources 41.

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