La quantité moyenne de déchets ménagers et assimilés (DMA) collectés en région Centre-Val de Loire s’est établie à 565 kg par habitant pour 2013 ; ce volume s’est réduit de 5 kg en 1 an et il est inférieur de 25 kg au ratio national retenu par l’ADEME pour 2011. Les écarts précédemment constatés entre départements demeurent (une centaine de kilos entre l’Eure-et-Loir et le Cher).
Sur la période 2007/2013, le volume d’ordures ménagères et assimilées* a enregistré une baisse de 12 %, dépassant ainsi l’objectif fixé dans la loi Grenelle.
Alors que les tonnages d'ordures ménagères résiduelles (OMR) diminuent au fil des années, ceux issus des collectes sélectives augmentent et représentent désormais 100 kg de plus par habitant. L’essentiel de ce résultat tient aux apports toujours plus importants de matériaux en déchèteries. Celles-ci captent désormais 43 % du gisement global de déchets ménagers et assimilés (DMA) contre 35 % en 2005. La région Centre-Val de Loire dispose en effet d’une bonne couverture territoriale, chaque équipement desservant en moyenne 9 800 personnes contre près de 14 000 au niveau national. Par ailleurs, les services de collecte proposés par les collectivités se sont progressivement adaptés soit aux contraintes règlementaires (mise en place des filières REP dans les déchèteries) soit à l'évolution des attentes et des pratiques de la population (par exemple arrêt des collectes de déchets verts en porte à porte, multiplication des bornes d’apport volontaire pour les vêtements et autres textiles, etc.). Parallèlement, la collecte d’ordures ménagères résiduelles n’a cessé de diminuer au cours des 6 dernières années (52 kg/hab de moins qu’en 2007).
La répartition des volumes collectés selon la destination (incinération, stockage, valorisation) a peu varié au cours des dernières années. 42 % des DMA ont été orientés vers le recyclage en 2013 ; le Grenelle de l’environnement ayant retenu un taux de 35 % pour 2012 et de 45 % à l’horizon 2015.
La collecte sélective a évidemment un intérêt environnemental dans la mesure où le tri en amont facilite le recyclage et la valorisation. Elle revêt également un réel intérêt économique car le recyclage engendre des recettes financières grâce à la vente de matières premières secondaires.

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Le Loir-et-Cher demeure un producteur important de déchets. Avec 590 kg/hab collectés en 2013 sur le périmètre du Plan, le département se place dans la moyenne nationale mais à un niveau moins favorable que la plupart des autres départements de la région. En 10 ans, ce ratio s’est stabilisé mais au total ce sont toujours près de 200 000 t de déchets ménagers et assimilés (DMA) qui sont collectées.
Les actions de communication et de sensibilisation entreprises par les différents EPCI du département pour favoriser le tri des déchets semblent porter leurs fruits. La collecte des ordures ménagères résiduelles (OMR) se réduit de  manière ininterrompue depuis 2007, au rythme de 2 % par an en moyenne. Parallèlement les volumes collectés sélectivement ont fortement augmenté. L'écart entre les 2 types de collecte atteint un niveau record cette année (42 000 t).
La progression du sélectif s'explique par des apports toujours plus importants de matériaux en déchèterie. Ces équipements captent désormais 46 % du gisement de DMA. Chaque habitant y a déposé environ 272 kg en 2013 soit 60 kg de plus en 10 ans. Avec 1 déchèterie pour 6 650 habitants, le Loir-et-Cher apparait le mieux doté des départements de la région Centre-Val de Loire. Les services qui y sont proposés ne cessent de s'étoffer favorisant une utilisation massive de ces équipements.
Les produits végétaux, en forte augmentation en 2013, représentent 37 % des quantités entrant en déchèteries. L'essentiel est dirigé vers des plates-formes de compostage. Seulement 40 % des autres produits déposés dans ces équipements sont valorisés. Près de 36 000 tonnes d'encombrants, déblais et gravats ont été enfouies, soit 11 % de plus en un an.
Globalement le recours au stockage se développe de nouveau : hausse de 4,3 % des DMA enfouis en 2013. En conséquence, le taux de valorisation recul légèrement (- 1 point). Les éléments disponibles, non exhaustifs, indiquent une hausse de 12 % des quantités de déchets non dangereux issus du Loir-et-Cher partant en stockage en 2013. Celles orientées vers l'incinération se réduisent de 3 % mais le cumul des 2 modes d'élimination évolue défavorablement (+ 6 % en 1 an). Le Grenelle de l'environnement avait pour ambition de réduire de 15 % ce tonnage au plan national entre 2009 et 2012. On peut l'évaluer pour le département à plus de 175 000 t en 2013, une partie des déchets d'activité économiques n'étant cependant pas connue.
Plus de 76 % des déchets collectés dans le département sont valorisés, dont une partie sous forme énergétique. Le taux de recyclage matière et organique est de 42,5 % supérieur à l’objectif du Grenelle de l'environnement (35 % pour 2012). Toutefois, il progresse peu (+ 0,4 point en 2013) et des efforts importants restent à produire pour atteindre le taux escompté pour 2015 fixé à 45 %.
Le Loir-et-Cher a par ailleurs dépassé l’objectif qui prévoyait une réduction de 7 % par habitant des OMA (collecte des ordures ménagères résiduelles et séparatives) entre 2008 et 2013. Avec 312,4 kg/hab contre 349,2 kg cinq ans plus tôt, ce ratio baisse de 10,5 %.

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Alors que l’économie nationale affichait une croissance inattendue, l’activité départementale a de nouveau marqué le pas au 1er trimestre 2015 : recul des chiffres d’affaires et des importations, effondrement de l’investissement… Les destructions d’emplois se sont poursuivies (notamment dans le secteur de la construction), malgré un rebond sensible dans les services. Le chômage est reparti à la hausse et la précarité s’étend. En revanche, la création d’entreprises s’est raffermie et les exportations ont poursuivi leur croissance lente mais régulière. Les mises en chantier de logements se sont inscrites à un niveau supérieur à celui du 1er trimestre 2014, mais cette évolution ne tient que par les programmes collectifs, tandis que la construction de maisons individuelles est au plus bas.

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Le réseau de lecture publique en Loir-et-Cher - Bilan 2013

Le réseau de la lecture publique en Loir-et-Cher continue de se structurer, conformément aux objectifs du Plan fixés en 1999 par le Conseil général. L’année 2013 a été marquée par l’ouverture de la dixième médiathèque «tête de réseau» à Savigny-sur-Braye. Le réseau regroupe à présent 129 antennes réparties dans les 7 secteurs de lecture du département (disposant chacun d’au moins un équipement structurant). 68 % des 288 communes de moins de 10 000 habitants du Loir-et-Cher concernées par le plan sont désormais couvertes, ce qui représente 3 habitants sur 4.

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Environ 4,6 millions d’entrées ont été enregistrées dans les principaux sites touristiques du Loir-et-Cher en 2014 (monuments, musées et autres sites). A échantillon comparable, la fréquentation est en hausse de 3,9 %. Une part importante des visites correspond à des sites créés ou ouverts au public depuis moins de 25 ans.

Evolution des entrées comptabilisées dans les différents sites et manifestations
du Loir-et-Cher (en %)

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D’après source : Enquête Observatoire/ADT/CRT



2012

2013

2014

Evolution 2012/2013

Evolution 2013/2014

Zooparc de Beauval - Saint-Aignan

Parc animalier

1 001 889

910 000

912 000

- 9,2 %

+ 0,2 %

Domaine national de Chambord

Châteaux et monuments

775 744

751 640

769 220

-3,1 %

+ 2,3 %

Generali Open de France à Lamotte-Beuvron

Manifestations

580 000

580 000

614 000

+ 5,9 %

Château de Cheverny

Châteaux et monuments

335 000

331 650

335 960

- 1 %

+ 1,3 %

Château royal de Blois

Châteaux et monuments

282 918

270 562

269 503

- 4,4 %

- 0,4 %

Festival International des Jardins - Chaumont-sur-Loire

Manifestations

245 887

232 055

245 383

- 5,6 %

+ 5,7 %

Domaine de Chaumont-sur-Loire

Châteaux et monuments

154 719

151 076

168 835

- 2,4 %

+ 11,8 %

Maison de la Magie Robert-Houdin - Blois

Musées

92 694

91 957

89 588

- 0,8 %

- 2,6 %

D’après source : Enquête Observatoire/ADT/CRT

  • Avec l’arrivée d’un couple de pandas géants, le ZooParc de Beauval est désormais le lieu le plus visité de la région devant les châteaux de Chenonceau et de Chambord. Après une année record en 2012, sa fréquentation avoisine les 912 000 entrées. Le nombre de visiteurs est en légère hausse, les avant et arrière saisons ayant compensé un été plutôt maussade dû à une mauvaise météo. Sa fréquentation a été multipliée par 2 depuis 2008. Notons qu’un nouvel hôtel « Les pagodes de Beauval » viendra compléter l’offre d’hébergement sur le parc fin mars 2015.

  • Plus de 17 500 entrées supplémentaires enregistrées en 2014 sur le Domaine de Chambord, soit une progression de 2,3 %. Le projet d'établissement du Domaine prévoit d'atteindre un million de visiteurs en 2019 grâce à un meilleur accueil des publics (rénovation des commerces et des lieux d’hébergement).
    Signalons que le Game Fair qui avait élu domicile dans le cadre prestigieux du Domaine de Chambord en 1987 déménage au Parc équestre Fédéral à Lamotte Beuvron pour sa 34e édition.

  • Après une légère diminution l'année dernière, la fréquentation du Domaine de Chaumont-sur-Loire  renoue avec la croissance en 2014 (+ 11,8 %, 169 000 entrées environ). A ces bons résultats s'ajoutent ceux du Festival International des Jardins qui totalisent 245 000 visiteurs au cours de la saison (+ 5,7 %).
  • Après une légère baisse l'année dernière, le Château de Cheverny voit son nombre de visiteurs augmenter en 2014 avec près de 336 000 entrées.
  • La fréquentation du Château royal de Blois est stable (- 0,4 %) tandis que celle du Son et Lumière "Ainsi Blois vous est conté..." continue à progresser (+ 5,2 % et près de 38 600 spectateurs).
  • Le nombre d'entrées comptabilisées à la  Maison de la Magie  est en légère baisse. Elle accueille près de 90 000 visiteurs en 2014.  C'est le musée le plus fréquenté de la région Centre.


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