Agriculture

Tous les 10 ans un recensement est effectué sur l'ensemble du territoire français. Les données portant sur la dernière campagn viennent de paraître. Le Loir-et-Cher a perdu 18 % de ses exploitations entre 2010 et 2020, le recul du nombre d’exploitations agricoles se poursuit mais à un rythme annuel moyen moins soutenu que pendant la décennie précédente.

Premiers résultats du recensement agricole 2020

Données de cadrage du recensement agricole 2010

  • En 2010, le Loir-et-Cher compte 3 434 exploitations. Elles emploient 6 900 actifs permanents. En 10 ans, le département a vu le nombre d'emplois agricoles chuter (- 24 %) alors que la productivité du travail agricole augmentait à l'inverse (+ 25 %).
  • Les chefs d'exploitation vieillissent  (51 ans en moyenne en 2010) et la moitié de ceux âgés de plus de 50 ans ne savent pas qui va leur succéder.
  • Le département a perdu près d'un quart de ses exploitations en 10 ans (c'est le département de la région qui en compte le moins) ; dans le même temps, il a perdu peu de surface agricole. Les grandes exploitations ont mieux résisté : la surface moyenne des exploitations augmente en conséquence passant de 67 à 86 hectares.
  • Depuis 2000, le Loir-et-Cher est le département de la région pour lequel la part des femmes parmi les chefs d'exploitation est la plus faible (moins de 20 %).
  • La Sologne perd d'avantage de surface agricole utilisée  que les autres territoires.
  • L'orientation "grandes cultures" domine toujours le paysage (66 % de la SAU, plus de la moitié des exploitations). L'activité viticole se concentre (perte de la moitié des exploitations spécialisées dans ce domaine en 10 ans), les superficies moyennes augmentent.
  • Les exploitations d'élevage ont tendance à s'agrandir, même si l'évolution est très variable selon les spécialisations.
  • 14 % des exploitations ont au moins une activité de diversification. 12 % commercialisent leur production en circuit court (notamment les producteurs de légumes).
  • Le département compte132 exploitations en mode de production biologique en 2010 (+ 21 % par rapport à 2009) pour 5 307 hectares certifiés ou en conversion (+ 28 %). Le Loir-et-Cher compte la moitié de la surface régionale bio consacrée aux légumes frais, la moitié du cheptel régional bio de vaches laitières et de poules pondeuses.

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