Dans le cadre de l’accès ou du retour à l’emploi, la mobilité devient une problématique majeure pour les demandeurs d’emploi et plus encore pour les populations en insertion. Or on constate de façon générale une séparation de plus en plus grande entre territoires dédiés aux activités et lieux de résidence.

Agglopolys n’échappe pas à la règle. Les activités et les emplois sont aujourd’hui concentrés à la périphérie urbaine, surtout au nord de Blois et l’on perçoit une difficulté d’accès à ces zones d’activités, provenant en particulier d’un déficit de desserte par les transports collectifs.

Une enquête menée auprès des entreprises de la Relation Clients1 situées sur le Parc A10 a ainsi mis en évidence que 20 % des personnes recrutées ne prennent pas les postes proposés pour des raisons de mobilité. A cela s’ajoutent les 15 % de salariés qui ne finissent pas leur période d’essai pour les mêmes raisons. Les efforts fournis par les entreprises et les partenaires de l’emploi pour lutter contre les discriminations et favoriser l’insertion des publics des quartiers nord sont ainsi mis à mal pour des raisons complètement étrangères à la motivation ou aux aptitudes des personnes concernées.

Par ailleurs, plusieurs schémas (PDU et infrastructures d’activités économiques pour Agglopolys) ou études préalables à la renégociation de Délégation de Services Publics en matière de transport (Conseil général, Agglopolys) sont en cours. Ces différents dispositifs et schémas devront s’harmoniser et se compléter. La Maison de l’Emploi du Blaisois a souhaité apporter sa contribution aux réflexions en cours sous l’angle des trajets Domicile/Travail, en partenariat avec l’Unité Territoriale de la Direccte.

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Groupement de communes

Produit de la taxe de séjour perçu en euros

Nombre de nuitées réalisées

Evolution des nuitées en 2011
(en %)

Syndicat mixte du Pays des Châteaux

391 372

743 769 (1)

+ 6,5 %

Communauté de Communes Val de Cher - Saint-Aignan

35 240

69 921

+ 12,2 %

Communauté de communes du Pays de Vendôme

14 600

36 448

+ 14 %

Sources : Syndicat mixte du Pays des Châteaux, Communauté de Communes Val de Cher - Saint-Aignan et Communauté de communes du Pays de Vendôme
(1)Les nuitées assujetties à la taxe de séjour concernent les personnes de plus de 16 ans





Selon la base des tous premiers chiffres annuels connus, plus de 3,6 millions d’entrées ont été enregistrées dans les principaux sites touristiques du Loir-et-Cher en 2011. A échantillon comparable, la fréquentation est en progression globale de 6 % environ en un an.


Le bilan est très positif pour l'hôtellerie malgré une désaffection de la clientèle étrangère. En 2011, les hôtels de tourisme du Loir-et-Cher ont enregistré des volumes de fréquentation inégalés en 6 ans : près de 559 500 arrivées et 878 8000 nuitées, soit des augmentations de 2,1 % et 0,8 % par rapport à 2010.

Après une excellente saison 2010, les résultats 2011 de l’hôtellerie de plein air se maintiennent à un très bon niveau avec 620 800 nuitées comptabilisées de mai à septembre. Sur l'ensemble de la saison, le taux d'occupation moyen des campings loir-et-chériens est en léger repli à 30,2 mais demeure le plus élevé des départements la région.

Seul bémol au niveau des hébergements, le léger repli de la fréquentation pour les gîtes ruraux Gîtes de France en service de réservation (baisse des nuitées de 1,5 %).

Pour tout savoir sur le bilan de l’année touristique 2001 en Loir-et-Cher :


La stratégie du "Logement d'abord" impulsée fin 2009 par le Ministère en charge du Logement a réformé profondément les dispositifs de prise en charge des personnes sans abri ou mal logées. Outre l'adoption d'un plan départemental d'accueil, d'hébergement et d'insertion (PDAHI) début 2010, le département de Loir-et-Cher s'est également doté de nouveaux dispositifs destinés à favoriser l'accès à l'hébergement et au logement et a œuvré avec les opérateurs locaux à optimiser leur coordination avec les outils déjà en place.

Les professionnels concernés ayant exprimé un besoin d'information et de lisibilité entre tous les dispositifs existant aujourd'hui, ce Guide, conçu par l'Observatoire et les partenaires du Plan départemental d'action pour le logement des personnes défavorisées (PDALPD), est là pour y répondre. Il fait écho au Guide des dispositifs de lutte contre l’exclusion  réalisé par l’Observatoire en 2002.

Proposé sous forme d’un moteur de recherche accessible sur pilote41, il permet à la fois une lecture globale de l’articulation entre les dispositifs nouveaux ou existants (sous forme de schéma) et apporte des précisions sur la finalité de chacun d’entre eux, le mode de saisine, le public concerné et les structures qui en assurent le bon fonctionnement (pilotes, opérateurs, financeurs).

Présentation sous forme de fiches :

  • 45 présentant les principaux guichets ou services, les instances et commissions, les dispositifs d’hébergement ainsi que les aides financières et mesures d’accompagnement des personnes ou ménages en difficulté.
  • Une vingtaine de fiches « pratiques » sur les structures d’hébergement ou de logement adapté précisant les modalités d’admission, les obligations dans le cadre du séjour et l’accompagnement social mis en œuvre.

Accéder à l'outil : Guide des dispositifs d’hébergement et de logement

22 000 adhérents ont emprunté 515 000 documents

Le réseau de la lecture publique en Loir-et-Cher continue à s'étoffer, selon les objectifs du Plan fixés en 1999 par le Conseil général. Il compte deux points lecture supplémentaires en 2010 (3 ouvertures pour une fermeture) pour un total de 137 antennes.Le Plan concerne les communes de moins de 10 000 habitants (soit 288). Fin 2010, 180 922 habitants sont desservis (73 % de la population couverte par le plan). Le département est composé de 7 secteurs de lecture disposant chacun d'au moins un équipement structurant.

La professionnalisation des équipes s’est accrue. Ainsi, la part des personnes qualifiées ou formées atteint 20 % des effectifs (3 points de plus en un an). En revanche, la proportion de structures gérées par ce type d'acteur est restée stable (quatre sur dix).

La répartition entre salariés et bénévoles ne varie pas (92 % pour ces derniers).

Avec 97 m² de moyenne, la superficie des locaux croît elle aussi. Trois antennes sur dix disposent de 100 m² ou plus. Les antennes offrent en moyenne 7 heures d’ouverture par semaine ; la plage horaire est plus étendue pour les bibliothèques employant des salariés (13 heures). L’informatisation progresse très légèrement. Une structure sur trois dispose de l’un des trois équipements suivants : logiciel de gestion, poste multimédia ou accès public à Internet. 

Les collections se sont enrichies et totalisent en 2010 près de 400 000 documents. Elles sont composées à 98 % de livres et périodiques (soit 2,3 livres par habitant couvert). Les acquisitions de l’année s’élèvent à 18 900 documents  pour un montant total de 270 000 euros

Les 22 000 adhérents du réseau (13 inscrits pour 100 habitants couverts) ont effectué 515 000 emprunts, soit 22,4 documents en moyenne par adhérent au cours de l'année.

Les médiathèques “têtes de réseau” ont géré 22 000 prêts en moyenne contre 700 pour les points lecture (4 500 pour l’ensemble du réseau).

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Analyse réalisée sur la base de 152 réponses exploitables. Un climat empreint d'une grande incertitude

La morosité semble s'installer. Jusqu'à présent, les répercussions de la crise économique et financière, liée notamment à la dette souveraine des états de la zone Euro, sont restées contenues. L'industrie départementale, en particulier, a bien résisté. Mais les perspectives s'assombrissent dans ce secteur.
Plus de la moitié des entreprises ayant répondu à cette enquête ont vu baisser leur chiffre d'affaires au cours des derniers mois. Les difficultés financières, sans être majoritairement répandues, sont sensibles ; elles sont nées du premier choc en 2008 et ne se sont pas estompées depuis. On remarque à ce sujet un allongement de la durée de règlement des factures par les clients qui peut générer des soucis de trésorerie et un effet de " dominos ".
La baisse de l'activité n'a apparemment pas encore pesé sur les effectifs permanents. En revanche, les établissements recourant à l'intérim ont supprimé des postes ; ce mouvement devrait se poursuivre.
Comme traditionnellement en ces périodes d'incertitude, les entreprises taillent dans les investissements. Ce n'est pas le cas pour les dépenses de R&D ; on compte presque autant d'entreprises ayant décidé d'accroître leurs efforts en ce domaine que de celles qui les ont freinés ou arrêtés.
Pour les mois qui viennent, la situation semble plus que jamais confuse. Que penser quand des dirigeants qui se disent rassurés par le bon niveau de leur carnet de commandes font part de leur inquiétude sur la marche générale des affaires et que, dans une proportion également importante, d'autres tiennent le raisonnement inverse ? On perçoit toutefois une inquiétude grandissante, notamment dans l'industrie et les services où les carnets de commande à court terme se sont contractés.
Les rangs des pessimistes sont d'ailleurs globalement de nouveau plus étoffés que ceux des optimistes, ce qui n'avait plus été constaté depuis l'enquête de juin 2010. Simultanément, bon nombre de responsables ne se prononcent pas.
Au-delà des vicissitudes conjoncturelles, une partie de ce manque de visibilité peut être imputée à l'évolution des habitudes de travail. Il n'est plus rare aujourd'hui de recevoir des commandes de la veille pour le lendemain dans l'industrie ou les services. On comprend dès lors que l'exercice de prévision de l'activité devient périlleux.

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