La collecte et le traitement des déchets ménagers et assimilés en Loir-et-Cher - Bilan 2011

Les déchèteries dépassent la collecte ordinaire


Les résultats des différentes collectes de déchets opérées en Loir-et-Cher semblent s’être stabilisés depuis plusieurs années aux alentours de 200 000 tonnes.
Le trait le plus marquant de la campagne 2011 tient sans doute à la fréquentation renforcée des déchèteries qui glanent des volumes désormais supérieurs à ceux collectés en mode ordinaire. La progression des apports touche tous les types de déchets mais plus particulièrement les végétaux et surtout les gravats. Les efforts déployés pour organiser de nouvelles filières de valorisation (équipements électriques et  électroniques, textiles...) commencent à porter leurs fruits.
Plus globalement, on observe que les mesures prises pour faciliter le tri, comme la distribution de bacs mieux adaptés aux besoins des particuliers ou la mise à disposition de points de collecte supplémentaires, ont une répercussion rapide sur les volumes recueillis.
De fait, 59 % des déchets ménagers sont à présent collectés en mode séparatif. Cette proportion est en constante augmentation, manifestant l’efficacité des politiques menées en ce domaine par les collectivités à travers leurs syndicats. En atteste un poids annuel de déchets triés par habitant (356 kg) supérieur de près de 70 kg au ratio national... A cet égard, le Loir-et-Cher fait figure de bon élève.
Cette évolution s’accompagne également d’une amélioration de la qualité du tri qui offre, in fine, davantage de possibilités de valorisation. En particulier, les progrès soutenus du recyclage matière ne perdent rien de leur intensité : cela concerne 27 % des déchets ménagers et assimilés (+ 2,4 points en une seule année).
L’élimination des déchets par l’incinération continue de se substituer à la solution du stockage ultime : en 2011 la valorisation thermique s’applique à 84 % des ordures ménagères brutes et, plus largement, à 35 % du gisement collecté. L’enfouissement est à présent inférieur de moitié à ce qu’il était cinq ans auparavant ; il concerne moins de 22 % des volumes.
Globalement,  près des 4/5èmes des déchets sont ainsi valorisés. Les bons résultats de l’année 2010, qui avaient permis aux objectifs du Plan départemental d’être atteints, sont confirmés en 2011 ; les tendances de fond demeurent inchangées. Ainsi, même si le calcul du taux de valorisation issu du Grenelle est différent de celui adopté par le Plan, le cap fixé pour le taux de recyclage matière et organique pour 2012 a été dépassé avec deux années d’avance. Depuis, la poursuite des efforts permet d’envisager avec confiance le respect de l’objectif retenu pour 2015.
Le chemin restant à parcourir pour répondre aux autres exigences du Grenelle n’en demeure pas moins important.  Il conviendrait à l’avenir de réduire le poids de l’incinération, au profit des autres modes de valorisation. En outre, la mise en place des équipements nécessaires au développement de nouvelles filières peut s’avérer difficile, notamment dans certaines déchèteries anciennes. Par ailleurs, les évolutions récentes montrent qu’il ne sera pas aisé de réduire la production de déchets ménagers dans les proportions préconisées.
Soulignons enfin, une nouvelle fois, que le Loir-et-Cher exporte dorénavant beaucoup plus de déchets qu’il n’en importe, faute de trouver sur place des établissements proposant des solutions de recyclage.

Retrouvez l'étude en téléchargement

Les cookies assurent le bon fonctionnement de nos services. En utilisant ces derniers, vous acceptez l'utilisation des cookies.