Les communautés de communes du Pays de Vendôme et du Vendômois rural : retrouver quelques éléments clefs du diagnostic présenté par l’Observatoire le 5 décembre

Une croissance démographique en perte de vitesse

Un territoire qui a connu une forte évolution démographique dans les années 60 et 70. Le phénomène a ensuite perdu de la vitesse. Aujourd’hui l’apport migratoire constitue aujourd’hui le seul moteur de la croissance. Le taux de croissance annuel moyen du secteur sur les 5 dernières années fait partie des moins élevés des communautés ; il est égal à la moitié de celui du département (+ 0,15 % contre + 0,37 %).
Le territoire est vieillissant…Ce phénomène n’est pas propre au Vendômois, mais il y est particulièrement marqué. L’indice de vieillesse est en effet plus élevé qu’au niveau départemental.

Relativement peu de difficultés sociales, sauf sur Vendôme

Les indicateurs sociaux sont globalement orientés plus favorablement qu’en moyenne départementale. Les difficultés se concentrent toutefois dans la ville de Vendôme et au-delà du territoire des 2 communautés de communes, dans la frange limitrophe de la Sarthe.

Le pôle Vendômois a élargi son aire d’influence

Le périmètre des 2 communautés de communes fait partie intégrante de l’aire urbaine de Vendôme. Cette dernière la seule aire urbaine entre 20 000 et 50 000 habitants de la région dont le périmètre a progressé fortement entre 1999 et 2010.

Un pôle d’emploi attractif

Le territoire est un pôle d’emploi attractif. On compte 98 emplois pour 100 actifs résidant dans le périmètre, un indice de concentration de l’emploi plutôt élevé par rapport à d’autres territoires. 9 500 résident et travaillent sur place, 5 000 actifs viennent y travailler et 3 500 personnes occupent un emploi à l’extérieur du périmètre.

Un territoire encore fortement industriel

Le profil économique local a évolué assez rapidement au cours de la dernière décennie. Comme dans beaucoup d’autres territoires, le poids de l’industrie a reculé, entre 1999 et 2011, au bénéfice des activités tertiaires, marchandes ou non marchandes. Malgré ce recul, la présence industrielle demeure très forte : plus du quart du total des emplois, alors que pour le Loir-et-Cher, lui-même considéré comme un département industriel, ce poids est descendu à 18 %. Il s’agit d’une singularité du Vendômois, héritage d’une longue tradition qui a vu se succéder différentes activités au fil des siècles. L’agriculture est localement peu importante, elle offre désormais moins de 3 % des emplois.

Une économie fragilisée, en mutation

L’économie du territoire, déjà ébranlée au cours de la précédente décennie, souffre encore davantage depuis 2008. L’Insee pointe un recul de 720 emplois, toutes catégories confondues [emploi global] entre 2006 et 2011. Ce sont, et de loin, les pertes les plus importantes affectant les territoires du Loir-et-Cher.

Une offre de santé concentrée sur Vendôme

Globalement, la ville de Vendôme est plutôt bien équipée au niveau médical mais elle est située au cœur d’un secteur sous doté.

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